Un peu d’histoire

Tout commence le 24 juin 1683, fête de la Saint Jean-Baptiste, à Gosselies, près de Charleroi (1200 habitants).

 

Un nouveau curé arrive, il s’appelle Jean Herbet.

 

Sa volonté de prédication pour tous le poussa à promouvoir l’apparition d’un couvent dédié à l’éducation gratuite des jeunes filles pour leur apporter un métier. Car, à cette époque, les enfants sont une main d’œuvre pour l’agriculture bien répandue dans les environs. On préfère ne pas les envoyer à l’école.

« Le meilleur remède, c’est d’enseigner un métier à nos élèves ».

La dentelle devient le principal gagne-pain. L’école devient aussi un atelier d’apprentissage. Les paysans envoient alors leurs enfants à l’école.

 

Pour l’avenir, il s’en remet

à la Providence …

Dès 1688 le groupe s’agrandit et comporte 10 « Filles dévotes ». Un contrat d’association est réalisé et une congrégation est fondée. La Communauté prend le nom de « Filles dévotes » qui deviendra les « Sœurs de la Providence » en 1720.

 

L’histoire ne s’arrête pas là bien évidemment. La Congrégation s’agrandit et rayonne. Charleroi (Ville-haute) en 1716, Gembloux (1729), Jumet (1745), Bruxelles (1756) …

 

Entre 1840 et 1920 furent ouvertes pas moins de 60 nouvelles maisons, toutes établies en Belgique.

 

Sur Gosselies, l’Institut Sainte-Anne (Rue circulaire) et l’Institut de la Providence sont les écoles fondées par la Congrégation.

 

Les bâtiments actuels de l’Institut de la Providence ont été construits en 1922. Il comporte le couvent, une école primaire et secondaire et le pensionnat Saint-Joseph.

 

En 2022, nous célèbrerons les 100 ans de l’école actuelle.